mardi 25 novembre 2008

23/ 11 / 08 Nkunda, gendarme des puissants groupes opposés à l’entrée de la Chine au Congo (Adolfo Pérez Esquivel, Cynthia A McKinney)

Congo, une guerre pour le droit à l’exploitation

Le Forum International pour la Vérité et la Justice dans l’Afrique des Grands Lacs a dénoncé, hier, à Madrid, le fait que les milices du général rebelle congolais Laurent Nkunda agissent comme les « gendarmes » au service de grands intérêts internationaux qui, à partir du Rwanda, s’opposent à l’entrée de la Chine en République Démocratique du Congo (RDC) pour l’exploitation des ressources minières de ce pays africain, selon l’information transmise par Europa Press.

Le Forum International pour la Vérité et la Justice dans l’Afrique des Grands Lacs réunit des personnalités, tel le Prix Nobel de la Paix Adolfo Pérez Esquivel, l’élue au Congrès des Etats-Unis Cynthia A McKinney, le Président de la Fondation S ’Olivar Joan Carrero, et la Fédération des Comités de Solidarité avec l’Afrique Noire. Par ailleurs, selon les déclarations faites la semaine dernière par un témoin « qualifié » dans l’instruction ouverte par le juge espagnol Fernando Andreu contre le régime rwandais pour génocide, l’ex-président Laurent Désiré Kabila, père de l’actuel président congolais, aurait été assassiné sur ordre du président du Rwanda Paul Kagame, pour empêcher son rapprochement avec la Chine et le Venezuela. Ces deux informations ont été développées et étayées par le président du Forum, Joan Carrero, qui, à la tête de la Fondation S ’Olivar, a été plusieurs fois proposé pour le Prix Nobel de la Paix. Les rebelles du Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP), du général tutsi Laurent Nkunda « sont les gendarmes de groupes beaucoup plus puissants ; ils agissent pour le compte de ceux qui s’opposent à ce que la Chine pénètre où que ce soit au Congo », a déclaré le président du Forum Juan Carrero, au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue au Sénat. D’après les déclarations de Joan Carrero, depuis que le gouvernement de Kinshasa « a signé un contrat d’un montant de 9 milliards de dollars avec la Chine », il a été confronté « à des niveaux insupportables de chantage ». Il a également déclaré que « Nkunda a déjà prévenu qu’il ne s’arrêtera pas tant que Kabila ne négociera pas et ne dénoncera pas ses contrats avec la Chine. » Dans ce même sens, le sénateur Pere Sampol, du BLOC, a déclaré au cours de cette même conférence de presse que cette nouvelle guerre à l’Est du Congo « a été présentée comme un conflit ethnique ou tribal alors que problème essentiel a été le contrôle par de grands groupes européens et étatsuniens des ressources naturelles du Congo ». « C’est juste au moment où le Congo a essayé d’établir des contrats commerciaux avec la Chine pour exploiter le cuivre et le coltan , avec des contrats beaucoup plus avantageux pour le Congo , que les multinationales, avec la complicité des grandes puissances internationales, ont provoqué ce conflit » a affirmé le sénateur. Le gouvernement de Paul Kagame, a poursuivi Carrero, est en train de s’approprier la plus grande partie des minerais stratégiques qui se trouvent dans l’Est de la R.D.C., et en particulier une variété très spéciale de coltan, un composé de colombite et de tantale, fondamental dans l’industrie des télécommunications, et de caserite . « le Rwanda est un grand exportateur de coltan, mais n’a pas de coltan sur son territoire » a-t-il expliqué. Une autre déclaration de Carrero remet en question le rôle de la MONUC, la Mission de l’ONU au Congo, constituée par environ 17 000 casques bleus. Selon des témoignages qu’il a lui-même recueillis au cours d’un récent séjour en République Démocratique du Congo, « la MONUC disparaît fréquemment quand Nkunda a le vent en poupe et, inversement, elle s’interpose et joue son rôle de modérateur lorsque Nkunda est acculé par l’armée congolaise ». Cette thèse de l’inefficacité de la MONUC dans ce conflit est corroborée, par ailleurs, par des sources directes de groupes venus de la société civile qui travaillent pour la justice et la paix dans la zone du Kivu. Le président du Forum a qualifié de « rôle néfaste » le rôle joué par l’ONU en R.D.C. : « L’ancien secrétaire général de l’ONU, Monsieur Butros Butros Ghali, avait dénoncé le fait que le génocide était à cent pour cent de la responsabilité des Etats-Unis et c’était la raison pour laquelle son mandat n’avait pas été renouvelé » a-t-il ajouté. Cette inaction de l’ONU est attestée par le paradoxe suivant : « 17 000 casques bleus s’avèrent incapables d’empêcher que 4000 combattants de Nkunda soient à même de terroriser et de soumettre la population », a-t-il ajouté. Selon les dires de Carrero, le général espagnol Vicente Diaz de Villegas, qui a démissionné de ses responsabilités de chef de la MONUC en octobre dernier, « a laissé entendre que la MONUC dispose d’un mandat clair et énergique, mais que certaines puissances empêchent que ce mandat soit appliqué ». Par ailleurs, la semaine dernière, quatre témoins sous protection ont témoigné devant le juge de la Quatrième Chambre du Tribunal Suprême, Fernando Andreu, dans le cadre de l’instruction judiciaire ouverte suite à la mort de quatre millions de Rwandais, victimes d’un plan « d’extermination pour raisons ethniques » exécuté par l’actuel parti au pouvoir, le Front Patriotique Rwandais, entre 1990 et 2002. Un des intervenants, un « nouveau témoin extrêmement digne de foi, qui a eu une connaissance directe de l’assassinat de Laurent Désiré Kabila, le père » a certifié au magistrat qu’un « commando constitué de Rwandais recrutés dans l’entourage tutsi immédiat du président Kabila avait exécuté Kabila, avec un membre de la garde personnelle pour couper toutes les pistes ». Laurent Désiré Kabila fut assassiné en janvier 2001 et c’est son fils, l’actuel président, Joseph Kabila, qui lui a succédé à la présidence. Le but de ce crime, a-t-il affirmé, c’était de « conserver le contrôle de l’exploitation des richesses minières du Congo par les grandes entreprises qui avaient obtenu les concessions d’exploitation grâce à l’invasion du pays qui avait précédé ». « Il y avait, à ce moment-là, des approches très sérieuses en direction de la Chine et du Venezuela, opposés à cette exploitation, ou plutôt à ce pillage, des fabuleuses ressources minières de l’ex-Zaïre qui sont parmi les plus importantes du monde », a affirmé Carrero. Le juge Andreu, selon Carrero, a été fortement impressionné par ce témoignage au point d’ordonner un supplément d’enquête et d’autres auditions. Les témoignages faits devant le juge Andreu, a affirmé Carrero, ont révélé « les massacres » perpétrés par les forces rwandaises entre 1997 et 1998 dans « ces mêmes camps de refugiés où, aujourd’hui, à nouveau, sont regroupées les personnes déplacées ». Traduction: Manuel Colinas pour Investig'Action


Bukavu : 2 000 squelettes humaines découvertes dans une parcelle (RON)
(La Prospérité )

25/11/2008) Découverte macabre dimanche dernier à Bukavu au Sud-Kivu. Plus de 2 000 squelettes d’êtres humains ont été découverts dans une résidence du quartier Pajeco dans la commune d’Ibanda, selon la RTNC, la télévision nationale, qui a livré cette information, images à l’appui, dans son édition de lundi soir. Cette résidence a été occupée pendant longtemps par un ancien conseiller politique de Me Azarias Ruberwa au moment où le RCD occupait la ville de Bukavu, ajoute la même source. Un quartier de Bukavu Cette parcelle a été morcelée, selon la télévision nationale. Et c’est en creusant le puit perdu que l’on a fait la macabre découverte : plus de 2 000 ossements d’êtres humains enfouis dans le sol. Et les faits datent de la guerre plus précisément pendant la période d’ occupation de Bukavu par les éléments du Rassemblement Congolais pour la démocratie, RCD, indique la même source. La télévision nationale souligne également qu’à cette époque, la résidence appartenait à Mme Marion, un sujet tutsi, naturalisée belge et épouse de M. Marion. Elle sera occupé plus tard par un ancien conseiller politique de Maitre Azarias Ruberwa , M. Kinganda, ajoute–elle. Enfin, d’après la télévision nationale, cet endroit servait de lieu d’exécution des gens pendant cette période d’ occupation de la ville de Bukavu en attendant les résultats de l’enquête qui sera menée par rapport à cette dramatique affaire. En réaction, le RCD parle de manipulation car, selon lui, il est difficile d’enterrer 2 000 personnes sans avoir des fuites d’ informations. Il s’étonne en plus de la précision des dates par rapport aux faits.
Articles extrait du net par K. Sassa

lundi 24 novembre 2008

Ces photos nous éclairent sur cette guerre d’agréssion
















Charles Onana

Charles Onana (né en 1964), est un journaliste d'enquête et essayiste français qui s'est surtout fait connaître par ses écrits, parfois polémiques, concernant le génocide au Rwanda. Il a dirigé l'Organisation panafricaine des journalistes indépendants.[
Biographie
Onana met en doute la qualification de génocide et accuse Paul Kagame, l'actuel président du Rwanda d'avoir en 1994 « organisé le massacre des Tutsi » résidant au Rwanda[]. Reprochant le manque d'impartialité et de vérité sur le génocide au président Paul Kagame, ce dernier lui intente un procès.
Après que le chef d'État rwandais eut abandonné le procès en 2003, Onana poursuit ses critiques et ses enquêtes, en particulier, sur l'attentat du 6 avril 1994 qui a déclenché le génocide. Lors du procès, Onana aurait amassé un nombre considérable de documents de preuves et disposait d'une liste de témoins, dont le journaliste Pierre Péan et le colonel belge Luc Marchal, commandant des casques bleus belges au Rwanda en 1994.
Onana dirige en 2005 un colloque intitulé Silence sur un attentat : le scandale du génocide rwandais (Actes du colloque, avril 2005, Paris, Éditions Duboiris)[
Charles Onana, qui avait déjà gagné un procès contre le président rwandais Paul Kagame, a toujours dénoncé le manque d'impartialité et de vérité sur le génocide rwandais, en particulier sur l'attentat du 6 avril 1994 qui a déclenché le génocide.En 2003, le chef de l'Etat rwandais a abandonné le procès qu'il avait intenté contre le journaliste et son éditeur.Monsieur Onana avait en effet déposé près de 3 000 documents de preuves devant le juge et une impressionnante liste de témoins parmi lesquels le journaliste Pierre Péan et le colonel belge Luc Marchal (commandant des casques bleus belges au Rwanda en 1994).

samedi 22 novembre 2008

Le génocide congolais, le silence coupable de la communauté internationale.

Le génocide congolais, le silence coupable de la communauté internationale.

Par Nandegeza Jacques Musafiri, Justin Mihigo Mugaruka et Roger Diyoka
Entre le 4 et le 6 novembre 2008, la milice pro-Rwandaise du CNDP s’est rendue coupable des violations graves des droits de l’homme et du droit humanitaire international à Kiwanja, où plusieurs centaines des civils congolais ont été innocemment massacrés à domicile.
Il apparait clairement aujourd’hui, que le Congo se trouve au centre des nouveaux enjeux qui semble le dépasser. Les Congolais sont confrontés depuis plus d'une décennie, à une situation catastrophique déchirée par des guerres de prédation et de spoliation des terres, d´un autre âge, initiées et entretenues par des coalitions « militaro-financières » qui ont décidé de faire main basse sur les richesses de ce sous-continent.

Les puissances financières, qui contrôlent le monde depuis la chute du mur de Berlin, ont entrepris le redécoupage de la carte du monde, en fonction de leurs intérêts qui ne sont plus les mêmes que ceux des puissances colonisatrices qui s'étaient partagées le monde à Berlin en 1885.

Pour ce faire, ils mettent des moyens militaires à la disposition de certains états voyous, qu'ils utilisent comme des chevaux de Troie dans une région donnée, pour imposer leur volonté à des gouvernements perçus comme faibles, pour prendre le contrôle des Etats incapables de se défendre avant de les démanteler si nécessaire et d'ériger à la place d’autres états, de préférences, nains et mieux contrôlables, suivant le principe des filiales des grandes entreprises où la société mère détient suffisamment de droits de vote en "assemblée générale d'actionnaires" pour pouvoir y faire entériner autoritairement ses décisions.

Dans le cas de la RD Congo, ces coalitions « militaro-financières » ont donc décidé avec l'aide d'états voyous de la région (Rwanda et Uganda) et la complicité d'une certaine classe politique congolaise, de faire main basse sur la RDC qui détient dans son sous-sol, une grande partie des réserves de matières premières de la planète non encore exploitée. Ceci, permet de mieux comprendre la raison principale pour laquelle le peuple congolais subit des guerres incessantes depuis 1996.

Les combats qui ont repris le 28 août dernier entre cette coalition sous la bannière de leur nouveau cheval de Troie, le CNDP et l’armée nationale congolaise (les FARDC), en violation des accords (programme « Amani ») conclus en janvier dernier à Goma, constituent une nième poussée de violence dans cette région qui n’a jamais connu de répit depuis 1996.
Presque deux millions des personnes viennent d’être contraint ces derniers mois, à abandonner leur maison, leur champs et leur travail, pour devenir des refugiés errant dans leur propre pays. Ils ont été poussés sur les routes du Kivu où ils seront transformés pour les plus chanceux d'entre eux, en mendiants de l’aide internationale dans des camps insalubres et humides, sans eau ni sanitaire, et pour les reste des parias dans les forêts congolaises à la merci de la dysenterie et du choléra et donc, condamnés à une mort certaine. Alors, qu’avant ces événements ils vivaient dans la dignité de leur travail.
Comment un pays tel que la RDC qui possède tant des ressources humaines et de qualité, capables de relever ces genres de défis, s’est retrouvé au centre de ces nouveaux enjeux affichant une telle extrême fragilité ?
Cette situation nous interpelle, elle suscite plusieurs réflexions et surtout un constat amer s´imposent encore une fois à nous :
1. l´élite congolaise n’a jamais été capable de prendre la mesure de ses responsabilités, qui lui aurait permis de juguler l'adversité et de mettre en place des mécanismes fiables pour protéger les intérêts vitaux de son peuple et la souveraineté de son pays.
La classe politique congolaise, toute tendance confondue, n´a jamais été capable d´estimer les conséquences de ses alliances. Elle va toujours chercher une légitimité externe qui finit par limiter la souveraineté du pays et livrer la population à la merci des charognards. Pour accéder ou conserver le pouvoir, elle est prête à tout, jusqu´à cautionner l´inacceptable : le viol de l´intégrité du territoire national et les massacres des populations civiles sans défense.
Le gouvernement congolais, malgré la légitimité issue des urnes, ne semble pas se montrer à la hauteur des enjeux et des défis auxquels la RDC se trouve confrontée aujourd'hui. Il a montré depuis février 2007 (date de son investiture) son impuissance à faire face à une menace pourtant prévisible et surtout, il s’est montré jusqu’ici, incapable à faire respecter la constitution de la république surtout dans ses articles 50, 51 et 52, qui avait pourtant été validée par référendum en 2005.
2. la communauté internationale, qui a une lourde responsabilité dans le malheur que subissent les populations congolaises depuis plus d’une décennie, n’a jamais respectée ses engagements. En effet, c’est suite à l’opération « turquoise » initiée par le gouvernement français, que deux millions des sujets Rwandais ont pu se refugier en RDC, avec parmi eux, quelques milliers d’Interamwé et ex FAR (forces armées rwandaise sous Habyarimana). Offrant ainsi à Kagamé, le bras armé de cette coalition meurtrière, le prétexte dont il avait besoin pour exporter "sa guerre" au Zaïre. Le comportement de la communauté internationale frise la complicité avec les puissances financières responsables de cette situation. Personne, n’ignore l’influence de ces puissances financières sur la classe politique et des gouvernements occidentaux.
Certes, nous nous réjouissons de la dernière déclaration du ministre Français des affaires étrangères Bernard Kouchner, qui a estimé le 31 octobre dernier, que l’Est de la République démocratique du Congo était le théâtre d’un «massacre comme il n’y en a probablement jamais eu en Afrique qui est en train de se dérouler presque sous nos yeux, avec plus d’un million de réfugiés, avec des attaques très précises, des mutilations sexuelles qui font partie des actes élémentaires de la guerre dans cet endroit». Mais nous restons septiques quand à la volonté réelle de l'union européenne et surtout des Etats-Unis d'Amérique, de vouloir arrêter le train de la mort qui a été mis sur les rails en 1996.
3. Le gouvernement Rwandais, qui a érigé la victimisation ethnique qui permet de justifier sa propre violence au rang de stratégie pour la conquête et la conservation du pouvoir, est le responsable de ces crimes odieux dont parle M. Bernard Kouchner, avec la complicité tacite de certains congolais en mal de positionnement politique.
Sous couvert des raisons sécuritaires pour son pays, le gouvernement Rwandais et son allié Ougandais, se sont constitués depuis 1996, en fer de lance d’une agression meurtrière qui a fait, d´après les organisations humanitaires, plus de 4 000 000 de morts ( l'équivalent de 7% de la population française ou encore 5 fois le nombre de victimes du génocide rwandais de 1994 !) uniquement entre 1998 et 2003.
Après avoir participé en 1996 avec plusieurs autres pays africains, au renversement du régime du maréchal Mobutu et l´avènement d´un nouveau régime dirigé par Laurent désiré Kabila. Les dirigeants de l´Uganda et du Rwanda qui avaient leur propre agenda caché, décidèrent, le 2 août 1998 de se passer de celui qu´ils considéraient comme leur «créature» et qui vraisemblablement ne jouait pas bien le rôle de «pantin» dans lequel ils voulaient l´enfermer.
Depuis ce jour, l´est du Congo n´a plus connu de paix. Les armées de ces deux états ont transformé tout le « Grand Est » congolais en une zone de non droit où règne la barbarie la plus totale, digne du roman « au cœur des ténèbres » de Joseph Conrad.
Dans cette région, les crimes sexuels sont devenus aussi massifs que répétitifs. Ce n'est pas une conséquence de la guerre, mais bien une nouvelle technique de guerre qui a pour champ de bataille, le corps des femmes. Une tactique qui vise à détruire la société congolaise, par la transmission du VIH et la mutilation. Il s'agit d'une « destruction massive » dans la mesure où ces actes barbares sont souvent commis sur des personnes de 3 ans à 80 ans et en présence suivant les cas, du mari, des parents et des enfants, ce qui entraîne des conséquences psychologiques dévastatrices.
Le Rwanda qui exige du gouvernement congolais, le désarmement forcé des FDLR (mouvement armés d'opposition au gouvernement de Kigali), a pourtant été incapable de le faire, lorsqu'il avait envahi et occupé toute la partie Est de la RDC pendant plus de 7 années avec la bénédiction de la communauté internationale, de 1996-2003. L'armée nationale Rwandaise qui prétend combattre les génocidaires Rwandais, est le véritable boucher des populations civiles et le principal élément déstabilisateur de la région. Les pseudos mouvements de rébellion de son émanation qui prétendent défendre les Tutsi comme une minorité en RDC, se trompe de pays, car en RDC, il y a plusieurs centaines d'ethnies, chacune minoritaire par rapport à l'ensemble de la nation.
Son acharnement contre les populations civiles sans défense, vient de dépasser l'imaginable. Comme en 1996, l'armée Rwandaise a attaqué la semaine dernière les camps de réfugiés du Nord Kivu au mortier. Elle montre par là, sa volonté d'exterminer les populations de la région. Veut-il offrir de la place aux rwandais qui se trouvent à l'étroit dans leur frontières actuelle ?
Cela s'appelle, n'ayons pas peur des mots un "génocide".
Nos recommandations.

Nous demandons aux congolais et à tous les hommes de bonne volonté de :

Ø Briser le silence autour de la tragédie congolaise en agissant dans les cercles de leurs relations et des médias pour faire prévaloir la volonté du peuple congolais de vivre en paix dans les frontières actuelles de leur pays , la RDC.
Ø Faire pression sur les autorités congolaises pour qu'elles prennent enfin leurs responsabilités. Cette crise, a mis a nu, l'incapacité de l’État à asseoir sa légitimité ainsi qu’à formuler des politiques publiques en phase avec les besoins socio-économiques des congolais. Elles devront dans le cadre de la bonne gouvernance, mettre en place des démarches de coordination d’acteurs différenciés pour rendre l’action du gouvernement, surtout dans ces fonctions régaliennes, plus efficace et nos provinces plus facilement gouvernables.
Douze ans après le déclenchement de cette guerre, les agresseurs du Congo ont montré suffisamment des signes qui poussent à croire qu'ils ne se retireront du Congo que contraints et forcés. La République Démocratique du Congo doit tout en recherchant la paix et la cohésion nationale, se préparer à user de son droit de poursuite pour contraindre cette coalition meurtrière d'abandonner à jamais ses prétentions inavouées sur une partie du territoire congolais et ses richesses. Cette victoire ne pourra être possible que si préalablement les Congolais trouvent une solution politique à ce qui semble les diviser ou décident de taire momentanément, leurs divergences pour défendre avec force, les intérêts vitaux de la nation. Le Gouvernement doit prendre ses responsabilités pour mener le Congo vers une victoire diplomatique et militaire sur ses agresseurs
Fait à Paris le 9 Novembre 2008
Brisons le silence, sur la plus grande crise humanitaire du monde qui se déroule actuellement en République Démocratique du Congo.

Nandegeza Jacques MUSAFIRI
Coordinateur des Systèmes d’Information Europe
Groupe International des BTP, France
Ancien du Collège Alfajiri et Boboto
Membre d’ACA France

Justin MIHIGO MUGARUKA
Elève ingénieur civile aux Ponts et Chaussées
Etudiant en Master-2 en "Project Finance and Structured Finance" à Paris X Nanterre
Ancien du Collège Alfajiri, Promo 2001
Secrétaire exécutif ACA France

Roger DIYOKA
Responsable Société d’Assurances, France
Juriste
Ancien du Collège Alfajiri et Boboto,
President ACA France

info@acafrance.comhttp://www.acafrance.com/

Qui est Charles ONANA ?

Charles ONANA nous interpelle face aux militants pro-Kagamé et autres ! Que devons-nous faire ?
Il ne nous demande pas de le soutenir dans sa lutte contre Kagamé et ses maîtres à penser. Kagamé, qui a réussi à nous déstabiliser, est impuissant face à la réalité véhiculée par Charles Onana.
Charles ONANA n'est pas "mwana mboka" et ne révendique pas la nationalité congolaise. Il a un message pour nous.

N'abandonnons pas ! Levons nous ! Unissons nous dans le malheur, pour défendre, tous ensemble, l'intégrité de notre pays.














Si, un million de Congolais s’élevait pour exprimer leur désappointement face à l’agression qui fait tant des victimes à L’Est de la RDC, la communauté internationale pourrait réfléchir sur les solutions à adopter pour mettre fin au génocide du 21ème siècle.
Nous appelons le peuple congolais à multiplier des actions pacifiques, des actions d'informations et de sensibilisation partout où il se trouve, contre ce génocide en utilisant tous les moyens de communication à notre portée.
N'attendons plus car, à chaque minute qui passe, un(e) congolais(e) disparaît laissant la place à un Rwandais.
Devrons-nous attendre que notre pays soit totalement envahi pour faire nos deuils, par manque de patrie, dans les pays étrangers où il fait beau vivre ? Donnons aussi la chance à nos frères, qui n'ont pas choisi ni notre indifférence, ni cette agression de vivre dignement chez eux en RDC. Nous leur devons bien une reconnaissance ! Montrons-nous digne d'appartenir à la famille congolaise !
Pour l'A3C,
K. Sassa